Allons voir si la rose - le numéro 2 est disponible en ligne

Publié le par Section socialiste de Sciences-Po



Comme nous l'avions indiqué et fêté
ici
, le numéro 2 d'Allons voir si la rose, le journal des sections universitaires, est paru. Vous pouvez le retrouver dès aujourd'hui en téléchargement dans sa version électronique sur le blog ci-contre.

     


Ci-dessous, l'édito de ce numéro, qui explicite l'esprit ayant  présidé à sa rédaction, en vous laissant le soin de commenter.

"La gauche a gagné les municipales et les cantonales. Le Parti Socialiste sort incontestablement victorieux des dernières élections. Inutile d’entamer une liste à la Prévert égrainant le nom des villes et des départements qui ont basculé. Cette victoire est le fruit de campagnes actives de la part des candidats et des militants sur le terrain, mais elle constitue aussi un avertissement pour le gouvernement et sa politique. Toutefois les socialistes ne veulent pas s’arrêter là. Utiliser les collectivités locales comme des contre-pouvoirs est une idée, mais elle est loin d’être suffisante pour mettre nos valeurs en pratique. Dans leurs analyses à l’issue du scrutin municipal, certains (Olivier Duhamel et Eric Zemmour pour ne pas les citer) ont cru percevoir dans les bons résultats socialistes les prémisses d’une défaite à l’élection présidentielle de 2012, arguant que la partition de 2004 sera immanquablement rejouée à cause de « l’ivresse de la victoire », nous détournant ainsi du véritable enjeu, celui de la rénovation.

Faire le pari d’une répétition du scénario de 2004, c’est considérer que les socialistes n’ont pas retenu la leçon. Mais comment pourrait-on perdre de vue que nous avons perdu trois élections présidentielles consécutives ? Comment ne pas être convaincu que les victoires prochaines ne reposent pas seulement sur la bonne gestion de nos municipalités (bonne gestion qui n’est plus à prouver, du reste, à en regarder la réélection des maires socialistes sortants) mais repose avant tout sur notre capacité à proposer une alternative crédible ? La simple agrégation des expériences locales, aussi novatrices soient-elles, ne saurait en aucun cas nous conduire directement à l’élaboration d’un nouveau projet national.

Ce deuxième numéro d’Allons Voir Si La Rose est la preuve que les sections universitaires ne s’endormiront pas sur les lauriers des édiles socialistes fraîchement élus ou reconduits. Les collectivités locales peuvent être un laboratoire de la gauche de demain (en matière de logement, d’attractivité économique, d’environnement). Les collectivités locales ne sont qu’un pouvoir. Elles ne sont pas LE pouvoir. Si nous voulons vraiment transformer la société, c’est seulement en arrivant aux responsabilités nationales que nous pourrons le faire. Même s’il ne s’agit pas d’établir un programme de gouvernement, nous devons dessiner les contours d’une gauche renouvelée dans ses paradigmes. Le rapport des socialistes à la nation, à la laïcité et à l’économie sont autant de sujets qui méritent des clarifications que nous tentons d’esquisser. Ce panorama de l’environnement idéologique socialiste serait lacunaire sans évoquer avec précision la question écologique à laquelle nous consacrons notre rubrique centrale. Au-delà du bilan nécessaire des mesures en place, il s’agit à chaque fois de définir notre champ d’action en tant que socialistes.

Puisque la partition n’est pas écrite à l’avance, nous essayons patiemment d’en écrire une nouvelle qui soit en harmonie avec nos valeurs. Même si le tout doit attendre avant d’être mis en musique, et qu’un chef d’orchestre nous fait défaut pour quelques temps encore, les sections universitaires agiront de concert pour maintenir le rythme !"


L'équipe d'Allons voir si la rose
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Il y a, aujourd’hui, 127 millions d’habitants au Japon. Il n’y en aura plus que 42 millions dans un siècle si la tendance ne s’infléchit pas et s’il n’y a pas d’immigration. Or, la venue massive d’immigrés ne semble pas du tout être option envisageable au Japon. Confronté à la réduction de la population et à son vieillissement, le seul choix viable considéré par les Japonais est celui de la robotisation de la société. Déjà, aujourd’hui, il n’y a que 13 % de la population en dessous de 15 ans. Il n’y en aura plus que 10 dans 20 ans. Cela pose des problèmes, bien sûr, mais cela a aussi des résultats positifs sur la qualité de vie et le confort de la population. La plupart des problèmes provoqués par une telle situation trouveront une solution à plus ou moins court terme avec la robotisation.<br /> <br /> Source: http://ongong.canalblog.com
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