Pourquoi le parti socialiste s’oppose à la réintégration dans l’OTAN
Le mardi 17 mars la majorité à l'Assemblée nationale a voté pour la réintégration de la France dans les structures militaires de l`OTAN. Tenant compte du fait que la France participe au Kosovo et en Afghanistan dans les missions d’OTAN en tant que membre du pacte, il se pose la question suivante : pourquoi le parti socialiste s’est opposé à ce projet et qu’elles sont les conséquences de cette politique ?
Un consensus historique
Depuis 1966 la France ne fait plus partie de la structure de commandement intégré de l’OTAN. Le but de Charles de Gaulle à l'époque était de développer une propre politique étrangère en restant opposé au pacte de Varsovie et restant allié aux Etats Unis. Ce faisant, il comptait empêcher le dépôt d’arme nucléaire étrangère sur le sol français.
Les besoins de la défense à l’heure actuelle sont certainement diffèrents qu’avant 1989 mais la réintégration dans le commandement militaire est rejetable. D’abord vu de la France, Nicolas Sarkozy abandonne les privilèges et le statut particulier de la France sans demander de contrepartie réelle. Sa seule ambition est de placer quelques-uns de ses officiers à de hauts postes dans l’OTAN. De plus, d’un point de vu progressiste, le gouvernement ne s´engage pas à reformer les structures et la mission de cette institution qui date de la guerre froide.
D’autre part, aucun argument ne justifie l'urgence de la réintégration à l’heure actuelle.
La raison derrière ce projet parait purement idéologique. L’explication donnée par le président est d'intégrer la France dans l’OTAN afin de rentrer dans “famille occidentale”. Une telle logique culturaliste - suivant la théorie du “choc des civilisations” de Samuel Huntington - parait déplacée et ne donne aucune direction concrète vers la défense contre le menaces réelles.
Plus particulièrement une réflexion commune a été empêchée par le président.
La position consensuelle sur la politique de défense qui a existé de 1966 à aujourd’hui entre la droite et la gauche aurait pu être conservée. Mais en engageant la responsabilité du gouvernement, le débat s’est transformé en polémique sans aucune véritable considération des effets et conséquences par la représentation nationale.
Enfin, il reste la question du développement d’une défense européenne sachant que 23 des 27 pays de l’Union européenne sont membres de l’OTAN. Le pacte atlantique devient alors un club exclusif définissant la politique sécuritaire européenne en dépendance directe avec les intérêts des Etats Unis.
Avec la réintégration, la France perd donc une partie de son autonomie sans gagner plus de sécurité ou d’influence.
Un consensus historique
Depuis 1966 la France ne fait plus partie de la structure de commandement intégré de l’OTAN. Le but de Charles de Gaulle à l'époque était de développer une propre politique étrangère en restant opposé au pacte de Varsovie et restant allié aux Etats Unis. Ce faisant, il comptait empêcher le dépôt d’arme nucléaire étrangère sur le sol français.
Les besoins de la défense à l’heure actuelle sont certainement diffèrents qu’avant 1989 mais la réintégration dans le commandement militaire est rejetable. D’abord vu de la France, Nicolas Sarkozy abandonne les privilèges et le statut particulier de la France sans demander de contrepartie réelle. Sa seule ambition est de placer quelques-uns de ses officiers à de hauts postes dans l’OTAN. De plus, d’un point de vu progressiste, le gouvernement ne s´engage pas à reformer les structures et la mission de cette institution qui date de la guerre froide.
D’autre part, aucun argument ne justifie l'urgence de la réintégration à l’heure actuelle.
La raison derrière ce projet parait purement idéologique. L’explication donnée par le président est d'intégrer la France dans l’OTAN afin de rentrer dans “famille occidentale”. Une telle logique culturaliste - suivant la théorie du “choc des civilisations” de Samuel Huntington - parait déplacée et ne donne aucune direction concrète vers la défense contre le menaces réelles.
Plus particulièrement une réflexion commune a été empêchée par le président.
La position consensuelle sur la politique de défense qui a existé de 1966 à aujourd’hui entre la droite et la gauche aurait pu être conservée. Mais en engageant la responsabilité du gouvernement, le débat s’est transformé en polémique sans aucune véritable considération des effets et conséquences par la représentation nationale.
Enfin, il reste la question du développement d’une défense européenne sachant que 23 des 27 pays de l’Union européenne sont membres de l’OTAN. Le pacte atlantique devient alors un club exclusif définissant la politique sécuritaire européenne en dépendance directe avec les intérêts des Etats Unis.
Avec la réintégration, la France perd donc une partie de son autonomie sans gagner plus de sécurité ou d’influence.
Tobias